La nuit

 
Nuit de mes rêves, je t'attends à chaque instant,
Oui j'attends avec impatience ces moments,
Car c'est la nuit que je me mets enfin à vivre,

Quand je suis allongée et que mes yeux sont clos,
Quand disparaissent les barrières de l'enclos,
Quand ma respiration et mon pou s'affaiblissent,
Les muscles détendus laissent enfin ma peau lisse,
Les soucis envolés dérident mon visage
Et mon âme aperçoit enfin le paysage,
Car c'est la nuit que je me mets enfin à vivre,

Mon corps est bercé par la douceur du moment,
Bercé par le son des feuilles dansant au vent,
Quand la mer rejoint l'horizon indéfini,
Quand les montagnes s'étendent a l'infini,
Quand le temps permet toute activité voulue
Et quand, sans moi, les problèmes sont résolus,
Oui, c'est la nuit que je me mets enfin à vivre,

Seulement la nuit, suis-je submergée de bonheur,
Car j'y vis emplie d'énergie et dans l'honneur,
Rien n'y vient entraver mes désirs et mes rêves,

Où accomplie, je fabrique d'autres rêves,
Je peux y venir en aide à ceux qui m'entourent
Et j'y vis entourée de tes bras et d'amour
Oui, c'est la nuit que je me mets enfin à vivre,

Et pourtant je crains l'arrivée de ces instants,
Car le retour au jour en est plus terrifiant
Pourtant c'est bien la nuit que je me mets à vivre,
Oui, c'est la nuit que je me mets enfin à vivre .......

Je voudrais pouvoir faire comme si rien ne s'était passé,
En mettant , tout simplement un pansement sur mon cœur
Afin qu'il guérisse tout seul.

Comme si finalement je n'avais rien ressenti
Et que je me persuade que ce n'était que de la tendresse et de l'affection
Et que j'essaye de m'en persuader?
Mais je sais qu'il n'en est rien,
Et qu'au fond de mon cœur je l'aime toujours.

Guéris moi de ces maux qui me hantent très souvent
Aide moi a accepter l'inacceptable
Ne serais-je jamais raisonnable ?